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panser chaque maux … une autre page cher journal, oui, le temps d’une page, tu redeviens mon cher journal ! une autre page, que j’ouvre, la plume à la main et pourtant, je ne sais quoi t’écrire… les mots viendront peut-être d’eux-mêmes, alors j’attends, j’attends… ce matin, je me suis levée comme le temps, dans la brume, sommeil de courte durée, une situation déjà vécue… j’ai erré et puis les automatismes se sont enclenchés, la matinée était vite passée, mais j’avais le cœur toujours aussi vide, les yeux toujours aussi gonflés, peu avant midi, pas d’appétit et je suis toujours là devant toi, miss page blanche. je ne sais pas ce que je dois t’écrire, ni ce que je dois faire… tout partait d’un bon sentiment, j’étais présente, dévouée, mais certainement un peu trop, j’avais dépassé les limites de l’acceptable, je n’ai pris aucune décision, car mon amour pour les mots est bel et bien là, même quand certains blessent, ceux qui pourraient mal être interprétés. alors, toi ma page blanche dit moi ce que je dois faire ! j’ai tout fait, tout tenté, peut-être pas assez ou de trop ? je n’aurais certainement plus jamais la réponse, l’incompréhension totale ! aujourd’hui, je vais laisser mon encre coulée, j’aurai tellement voulu effacer et recommencer, impossible les ratures sont imprimées. le repêchage est impossible… je ne suis pas encore décidé à te refermer, mon cher journal, nous avons tellement d’aventures encore à vivre, toi et moi, mais me laisseras-tu seulement encore t’écrire, te déposer quelques larmes, te lire, où dois-je te laisser inachevé ? tant d’interrogation sans réponse ! il y a des mots que j’attendais de ta part, mais ces mots n’existent que dans les contes de fées ! dans toute cette histoire, je ne sais toujours pas si c’est un « il était une fois » ou un « happy end » enfin, merci cher journal, de m’avoir permis de m’étaler sur une autre page de toi, je ne me sens pas mieux, c’est ça m’a fait du bien d’écrire quelques lignes de rien… pf.copyright@ publié dans : au fil des textes | le 29 décembre, 2016 | 2 commentaires » -- déesse médusa oh toi, déesse médusa jeune beauté, aux cheveux longs séduite par poséidon au sein du temple d’athéna oh toi déesse que l’on a punie toi, la belle qu’athéna a enlaidie maintenant, par ton regard, tu pétrifies par ton sang et selon ta veine, tu tues ou ressuscites oh toi déesse décapitée par persée a athéna, ta tête sera livrée sur sa cuirasse, tu seras fixée a toi, déesse médusa, que je viens vénérer par notre regard, que chaque homme soit charmé en pierre changé pour que ton sort, ne soit jamais oublié… pf.copyright @ publié dans : poésie | le 31 octobre, 2016 | pas de commentaires » -- mon mur j’ai dressé le mur de ma vie pierre après pierre, le ciment des regrets a pris dans les failles de galères loin des murs de jéricho c’est juste une partie du mur de mes lamentations que je dresse au plus haut histoire de combler mes interrogations je monte l’édifice au bord du précipice et taquiner le vice sous quelques envies destructrices il s’effrite par les intempéries sous un cyclone d’ ennui où les averses de chagrin ruissellent ce mur deviendra citadelle a chaque brique posée une pensée y est cimentée en attendant que quelqu’un de bienveillant vienne mettre un coup de massue sur mon mur que j’aurai lamentablement conçu ! pf.copyright@ publié dans : poésie | le 30 janvier, 2016 | 1 commentaire » -- ma fleur d’espoir je vous aime, ma rose noire vous, fleur qui ne fane sous votre parfum, s’enivre mon âme que nos essences se nourrissent que nos corps qui s’unissent votre passion m’enflamme a vos sombres pétales vos caresses sur mon cou, si pâle que coule le sang de votre bien-aimée sous vos épines affûtées je vous aime, ma rose noire conduisez-moi vers une sombre éternité pour que nul ne puisse nous séparer exhaussez-moi ! entendez-moi ! je vous aime, ma fleur d’espoir… pf.copyright@ publié dans : poésie | le 1 novembre, 2015 | pas de commentaires » -- imparfaite un café, une cigarette le stylo en tête mon être est en fête! dosage caféïne saveur nicotine dépendance divine aveux, partis en fumée imparfaite, huée tasse à café, terminée histoire de routine imparfaite, fulmine puanteur en narine avouer, c’est pardonner en serez-vous fâchés de mes péchés avoués? pf.copyright@ publié dans : poésie | le 31 octobre, 2015 | pas de commentaires » -- en cage oh mon bel oiseau, toi que j’ai mis en cage toi le moineau, qui, par tes chants si sages berçait notre duo, enfermé dans ton grillage je suis devenu ton bourreau, par mes gavages oh mon volatile que tu siffles ou roucoules moi, inhabile, j’ai sorti les griffes, je sombre dans la houle je n’ai pas su écouter tes gémissements, je suis devenu goule et par mon agissement, tu t’es perdu dans les traboules oh ma belle colombe, si j’avais su que dans ce catacombe, tu ne chanterais plus dans ton hécatombe, à jamais tu t’es-tu ta cage devenu tombe, tu ne te débats plus oh mon bel oiseau, j’ai ouvert ta prison pour que ta liberté, soit ta guérison que mon amour caresse ton plumage et que tes sifflotements chantent mon repêchage pf.copyright@ publié dans : poésie | le 30 octobre, 2015 | pas de commentaires » -- tisser ma toile j’ai tissé ma toile aux quatre coins de mon monde rien, je ne dévoile je trône dans ma rotonde arachnide à 2 pattes a chaque seconde je guette, mais n’appâte sur ma toile immonde par mon fil de soie je crée mes facondes où je piège mes proies bienvenue dans ma ronde!! pf.copyright@ un peu d’histoire : arachné ou arachne (en grec ancien ἀράχνη / arákhnê), dans la mythologie gréco-romaine , est une jeune fille originaire de lydie qui excellait dans l’art du tissage. intriguée, athéna se déguisa en vieille femme pour rendre visite à la jeune tisseuse et observer son travail. arachné prétendit devant la déesse qu’elle était la meilleure tisseuse du monde, meilleure qu’athéna elle-même. la déesse entra alors dans une grande colère en constatant qu’une simple mortelle pouvait prétendre être aussi adroite qu’elle. elle révéla à arachné sa véritable identité et organisa un concours avec la jeune femme. athéna illustra sur sa toile les divers dieux de l’olympe tandis qu’arachné préféra tisser zeus avec ses nombreuses amantes. ce fut finalement la fille de lydie qui gagna. furieuse, athéna déchira l’ouvrage d’arachné. humiliée, arachné alla se pendre. la déesse, prise de remords, décida d’offrir une seconde vie à arachné : elle la changea en araignée suspendue à son fil, pour qu’elle puisse à nouveau tisser sa toile. publié dans : poésie | le 30 octobre, 2015 | pas de commentaires » -- au passé enterré elle est, tout ce que je ne suis pas cheveux noirs un maquillage sombre lui gâche son si beau regard elle fait, ce que je ne fais pas toujours une mine triste déprimée, elle se bourre de cachets elle a tenté, ce que je ne pourrais oser overdose de comprimés désespérée, elle voulait juste s’en aller elle l’a invité, un convive que je préfère éviter la mort à son grand départ été convié malheureusement, la faucheuse, l’invitation a décliné a sa tentative ratée ce souvenir, elle a emprisonné et dans un instant de lucidité elle a dû s’en séparé alors elle l’a enterrée ! parce qu’elle était moi, dans le passé pf.copyright@ publié dans : poésie | le 30 octobre, 2015 | pas de commentaires » -- ma légende par toi, excalibur je suis devenu, arthur mon cœur devenu si beau qu’il en est ton fourreau par toi, je me sens invincible car tu es indestructible mais le jour où, nous serons séparés ne laisse, l’esprit de viviane, t’immerger car tu es mon épée ma force et ma fierté alors dis-moi, ma chère épée, ma seule armée dans tous nos combats que deviendrait arthur sans excalibur les dieux ainsi en ont décidé ne m’abandonne jamais notre destin est ainsi scellé pf.copyright@ publié dans : poésie | le 28 octobre, 2015 | pas de commentaires » -- a coeur ouvert scalpel en main j’ai ouvert ce cœur juste pour voir l’intérieur mais ce cœur, c’ est le mien alors avec délicatesse j’ai tranché l